Base de données - Archéologie du son dans les édifices anciens
23/12/13 .- http://blogdurmblf.blogspot.com.es/
Base de données - Archéologie du son. Les dispositifs de pots acoustiques dans les édifices anciens
Les églises médiévales et modernes conservent parfois dans leurs murs ou dans leurs voûtes des poteries noyées dans la maçonnerie dont seul affleure le col, ouvert sur l’espace intérieur du bâtiment. L’usage de ces poteries architecturales, souvent méconnu, a été parfois mal interprété. Il s’agit le plus souvent de dispositifs de correction acoustique destinés à améliorer la perception de la voix parlée et chantée, non seulement dans les lieux de culte mais aussi dans certains bâtiments civils. Pour les érudits qui en découvrirent l’existence au XIXe siècle, la raison d’être de ces pots a constitué une énigme.
Depuis lors, nombre d’entre eux ont disparu à l’occasion de travaux de ravalement ou de restauration, faute d’être perçus comme des vestiges dignes d’intérêt. Ce site propose un bilan de nos connaissances actuelles et un certain nombre de pistes de recherche. Il est le fruit d’un travail interdisciplinaire mené depuis plusieurs années entre historiens, archéologues, linguistes et acousticiens. Les indications fournies par les textes anciens et les observations résultant de l’étude matérielle des poteries ont ainsi pu être confrontées à des mesures de fréquence, afin de mieux comprendre le phénomène physique et, par là même, de mieux apprécier l’effet acoustique des poteries insérées dans les maçonneries de certains édifices. Au-delà de la redécouverte d’une pratique disparue de la mémoire collective depuis deux siècles, c’est la conservation de ces dispositifs qui est en jeu.
Bénédicte Palazzo-Bertholon
Jean-Christophe Valière
Accès:
http://archeoacoustique.labo.univ-poitiers.fr
Les églises médiévales et modernes conservent parfois dans leurs murs ou dans leurs voûtes des poteries noyées dans la maçonnerie dont seul affleure le col, ouvert sur l’espace intérieur du bâtiment. L’usage de ces poteries architecturales, souvent méconnu, a été parfois mal interprété. Il s’agit le plus souvent de dispositifs de correction acoustique destinés à améliorer la perception de la voix parlée et chantée, non seulement dans les lieux de culte mais aussi dans certains bâtiments civils. Pour les érudits qui en découvrirent l’existence au XIXe siècle, la raison d’être de ces pots a constitué une énigme.
Depuis lors, nombre d’entre eux ont disparu à l’occasion de travaux de ravalement ou de restauration, faute d’être perçus comme des vestiges dignes d’intérêt. Ce site propose un bilan de nos connaissances actuelles et un certain nombre de pistes de recherche. Il est le fruit d’un travail interdisciplinaire mené depuis plusieurs années entre historiens, archéologues, linguistes et acousticiens. Les indications fournies par les textes anciens et les observations résultant de l’étude matérielle des poteries ont ainsi pu être confrontées à des mesures de fréquence, afin de mieux comprendre le phénomène physique et, par là même, de mieux apprécier l’effet acoustique des poteries insérées dans les maçonneries de certains édifices. Au-delà de la redécouverte d’une pratique disparue de la mémoire collective depuis deux siècles, c’est la conservation de ces dispositifs qui est en jeu.
Bénédicte Palazzo-Bertholon
Jean-Christophe Valière
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